Louis-Ferdinand Céline
Céline, entretien avec Louis Pauwels
Vidéo envoyée par lfdestouches
Entretien avec Louis-Ferdinand Deline donné en 1961 (l'année de sa mort).
extrait de wikipédia
Après la guerre, condamné à une année d'emprisonnement et à l'indignité nationale, Céline est amnistié irrégulièrement en 1951 grâce aux manœuvres de son nouvel avocat Tixier-Vignancour. Il signe alors un contrat avantageux avec Gallimard qui lui verse une avance de cinq millions de francs portée à dix millions. Il touchera de nouvelles avances, chaque fois qu'il publiera un nouveau livre ou que l'un de ses livres sera édité en poche ou en édition club. Par ailleurs, Gallimard lui versera une mensualité de cent mille francs bien que ses livres se vendent mal.
À ce moment, Céline multiplie les interviews et les références dans ses livres à sa vie misérable. Il vit dans un taudis qu'il ne peut pas chauffer et il est boycotté par le monde littéraire « alors qu'il est le seul écrivain valable et qu'il n'a écrit ses pamphlets que pour empêcher la guerre ». Sa légende finira par s'imposer malgré les mises au point de ses biographes. Il n'a pas de quoi manger plus d'une fois par jour. Il n'a pas de quoi acheter un vêtement chaud. Désireux de bénéficier à 65 ans de la retraite des médecins, il s'inscrit à l'Ordre des médecins, mais demande une dispense de cotisations « car il n'a pas de clientèle ». Il avait dû apposer une plaque de médecin à l'entrée de son pavillon, mais il ne semble pas qu'il ait aménagé un emplacement où il aurait pu recevoir ses malades éventuels. À 65 ans, il retire la plaque et obtient le bénéfice de sa retraite.